- Danielle a écrit:
- tu sais nat je connaissais pas je sais
Comme quoi c'est scandaleux, de si belles chansons et ne pas les connaitre !
Ils nous font 320 diffusions de Magnolias for ever, de Alexandrie, Alexandra mais les très belles chansons, non !
Mais heureusement que je suis là, hein ?
Là je vais vous présenter une belle chanson... Mais elle n'est pas de Cloclo.
C'est un hommage de Michel Sardou pour Claude François, 1 an après sa mort.
Pourtant Dieu c'est que leur histoire avait mal commencé...
Sardou, jeune chanteur, avait eu l'idée de faire comme Claude François qui dirigeait le magasine pour jeune "Podium", il créa "MS" magasine Sardou, "MS" Comme Michel Sardou très modestement
.
Il avait mis en couverture de son premier tirage, une photo de Cloclo lors d'un gala, torse nu, jetant sa chemise, tournoyant sur lui-même, et le magasin avait titré "Au fou !".
Forcément, cela n'avait pas plus aux fans de Cloclo. Cela avait blessé Claude mais qui n'avait pas rétorqué, mais au contraire en mettant des articles sympas sur son magasine en l'encontre de Sardou.
Désarmé par la réponse de Claude, Sardou n'a pas insisté, et ils se sont rencontré sur une émission de Gilbert et Maritie Carpentier où ils se sont "réconciliés", ils sont donc devenus amis sur le tard.
Je ne suis pas mort, je dors de Michel Sardou1979
Ne m'enterrez pas encore.
Je n'suis pas mort :
Je dors.
Et n'encombrez pas ma mémoire
De vos regrets de vos histoires :
Je dors.
Rangez-moi dans vos souvenirs
Mais j'n'ai pas fini d'en finir :
Je dors, je dors.
Gardez vos larmes et vos cris,
Que l'on m'ait aimé ou haï :
Je dors.
Si par hasard, sait-on jamais,
J'avais un ami qui m'aimait,
Tant pis.
Qu'il m'oublie :
Je dors.
Maître des ombres et des lumières,
Combien dure une éternité ?
Combien de fois faudra-t-il faire
La même route pour arriver ?
Combien de lunes à disparaître ?
Combien d'hommes encore à renaître ?
En attendant, je dors.
Je n'veux pas qu'on m'ensevelisse.
Je n'veux pas être piétiné.
Je dors.
J'aim'rais qu'un océan rugisse
Tous ses chevaux sur des rochers.
Je dors, je dors.
Et ne couvrez pas ma mémoire
De chrysanthèmes, de femmes en noir :
Je dors.
Si quelque part, sait-on jamais,
J'avais un ami qui m'aimait,
Tant pis.
Qu'il m'oublie.
Je dors, je dors, je dors.