Oh là là qu'elle est triste ta réalité !
Si tu le permets je reprends ton poème avec ma réalité
:
Il y a la mer qui brille sous le soleil et les montagnes impérieuses
Il y a les bâtisses, qui veillent, vieilles de leur années passées
Il y a ses voitures, ses bus qui défilent bariolés dans les avenues
Il y a la foule bigarrée et mouvante, qui dansent comme la mer par temps calme
Il y a des gens qui flânent, d'autres qui courent, d'autres discutent dans nos rues et ruelles.
Il y a que j'adore ces journées de vie.
Il y a ceux sur leur banc qui attendent leur rendez-vous galant, le regard réveur
Il y a cet embouteillage comme une chenille, qui fait résonner ses klaxons
Il y a cet agent de police qui mouline les bras comme un guignol
Il y a ces taxis qui attendent patiemment que le client arrive désireux de faire une belle et surtout longue course
Il y a là dresser sur un trottoir un abri bus toujours vide qui regarde la ville avec moi
Et il y a cette ville où je vis depuis tant d’années et où encore aujourd’hui je découvre.