J'avais écrit et lu ce poème à l'église pour la mort de mon grand-père qui s'était laissé mourir après la mort de ma grand-mère.
Il est mort d'amour, comme quoi c'est possible...
Un amour part
La mort est la plus grande des injustices,
A la vie et à l'amour elle fait préjudices.
La mort est là sur l'heure,
Et l'amour, alors, se meurt.
On perd un parent proche,
Et l'on s'accable de reproches.
"-Ai-je bien fait mon devoir ?"
"-Que je l'aime, il aurait dût savoir."
On se dit que l'on aurait pût le sauver.
L'empêcher de s'en aller.
Mais malgré notre émoi,
En aurions-nous eu le droit ?
On aurait voulut profiter de son amour encore,
Mais, enfin il a choisit son sort.
A l'anniversaire de la mort de son amour,
Il a désiré la rejoindre pour toujours.
Pars reposer ton âme,
Pars rejoindre ta femme.
Puisque cela était ton souhait,
Mais n'oublie pas qu'ici, tous, on t'aimait.