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Pays des ténèbres
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Pays des ténèbres


Féminin
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MessageSujet: La ligne verte   La ligne verte Icon_minitimeJeu 20 Mar - 16:26

En 1996, l’écrivain Stephen King publie La Ligne Verte sous forme de six petits livres de plus ou moins cent pages chacun, à la manière des serials publiés par Charles Dickens.
A l’époque, Frank Darabont venait de réaliser LES EVADES, une autre histoire de King se déroulant déjà dans une prison, et s’est trouvé si emballé par le début de ce nouveau roman qu’il voulait faire promettre à King de lui céder les droits d’adaptation.
Mais l’écrivain ne savait pas encore comment son histoire se terminerait et a répondu que Darabont devrait attendre, comme tout le monde.
Mais les droits lui revinrent finalement pour la somme symbolique d’un dollar, comme King a l’habitude de le faire.
Le réalisateur s’attela alors à l’élaboration du scénario, accompagné de son chat mourant d’un cancer, décédé le jour final de l’écriture huit semaines plus tard.
La vie a parfois de curieuses façons de se mêler à l’art à moins que ce ne soit le contraire.

Le résultat est un film très riche, à l’image des plus belles histoires de King qui est un fin observateur de l’être humain, doublé d’un talent hors pair pour créer des décors où faire interagir les personnages au réalisme saisissant qui peuplent son imaginaire.
Darabont a su retenir les éléments essentiels de l’histoire, à savoir le racisme, la peine de mort, l’innocence humaine ou judiciaire, la spiritualité et une bonne dose d’humour.
La construction s’avère différente de celle des six livres où chaque début se compose des réminiscences et aventures d’un Paul Edgecomb en maison de retraite ce qui aurait cassé le rythme à l’écran.

En 1935, en Louisiane, deux fillettes sont retrouvées massacrées dans les bras de John Coffey, un homme noir.
Aux yeux de la population blanche, il est le coupable idéal et se retrouve dans le couloir de la mort après un procès que l’on imagine des moins équitables.
Mais Coffey n’est pas tout ce qu’il parait et son passage dans la prison de Cold Mountain perturbera l’existence des matons autant que des autres condamnés.
Un homme hors normes par sa taille imposante (environ 2 mètre 10 à l’écran grâce à certains effets élaborés sur place) mais également par ses pouvoirs surnaturels, Coffey incarne à lui tout seul l’innocence et la naïveté.
Un peu de douceur dans un monde de brutes, serait-on tenté de dire, un sourire aux lèvres.
Mais il y a un peu de cela.
Sa présence dans le couloir de la mort, endroit déprimant par définition et renfermant des meurtriers qui attendent d’être exécutés de façon barbare, va illuminer l’endroit et le soulager momentanément de ses peines, à l’instar des talents de guérisseur de ce géant sympathique.
Plus d’une fois, Coffey s’impose en figure christique, ne serait-ce que visuellement (l’auréole autour de sa tête lorsqu’il regarde un film).
Jugés par ses pairs pour un crime qu’il n’a pas commis, il prend néanmoins sur lui et se sacrifie parce qu’incapable de vivre avec sa souffrance mais également pour démontrer à l’entourage toute l’étendue de leurs erreurs, dans l’espoir non formulé qu’ils apprennent et changent d’attitude.
Sa réhabilitation aux yeux de tous se fera lors d’une scène intense au chevet de la femme mourante de Hal Moores (James Cromwell), le directeur de la prison.
Un grand moment de désespoir qui se transforme sous nos yeux en une vraie leçon d’amour et de tolérance dont les ramifications sont des plus inattendues.

Ici, le mal est incarné par plusieurs choses, à commencer par une société qui juge les gens sur leur couleur de peau (une pratique douteuse qui subsistera sans doute jusqu’à la fin de l’humanité) jusqu’à les réduire à l’esclavage et voir en eux des assassins d’enfants sans foi ni loi.
Ensuite, parmi les matons, un en particulier sort du lot : Percy Wetmore.
Arriviste, pistonné, aussi vicieux que frustré, Percy est un être parfaitement détestable.
Incarné à merveille par Doug Hutchison (inoubliable Tooms dans un épisode éponyme de X-FILES), il semble si furieux d’être né qu’il ne supporte aucun bon sentiment.
Il n’hésite pas à s’en prendre à M. Jingles, la petite souris qui devient le compagnon d’un autre détenu du nom de Delacroix (Michael Jeter), parce que ces deux-là partagent un lien d’amour inconditionnel qu’il sait ne jamais pouvoir obtenir, même de la part d’un animal minuscule.
Toute sa hargne va se concentrer sur Delacroix dont l’exécution sera l’opportunité rêvée pour accomplir une vengeance qu’il est le seul à comprendre mais qui va se retourner contre lui de la façon la plus atroce qui soit.
Wetmore devient au fil de l’histoire un personnage aussi inoubliable qu’Annie Wilkes dans MISERY, complexe et pitoyable, deux êtres peints du même pinceau par un écrivain inimitable.
Nul doute que ces deux personnages se reconnaitraient au premier coup d’œil.

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Pour contrebalancer autant de méchanceté gratuite, plusieurs personnages se retrouvent du côté positif de la barrière.
Il y d’abord Paul Edgecomb que l’acteur Tom Hanks rend sympathique mais ferme.
Personne ne discute ses ordres et sa prestance naturelle lui permet de ne jamais dominer ses hommes et à se faire respecter autant par les détenus que par son supérieur hiérarchique.
Il est également affublé de calculs rénaux qui lui pourrissent la vie mais Coffey va lui assurer une guérison immédiate et ainsi faire naître chez Edgecomb un début de doute de la véritable nature du géant.

Des relations complexes vont s’installer entre Edgecomb et les autres matons, pas forcément disposés à le suivre aveuglément.
En ce qui les concerne, tout homme atterrissant dans le couloir de la mort est forcément coupable et ils ne se sentent pas à leur place pour remettre en cause une décision de justice.
Mais les évènements qui surviennent vont chambouler leurs propres croyances à la manière d’un miroir qui leur fait prendre conscience de qui ils sont et des facettes multiples que prend la vérité dépendant des yeux de celui qui l’observe.
David Morse (COEURS PERDUS EN ATLANTIDE et THE LANGOLIERS, pour rester chez King) joue le rôle de Brutal, fidèle à son supérieur mais pas inébranlable.
Jeffrey DeMunn (LES EVADES, LA TEMPETE DU SIECLE) incarne Harry, le maton qui a le plus de mal à accepter la vérité concernant Coffey et enfin, Barry Pepper (IL FAUT SAUVER LE SOLDAT RYAN) joue Dean Stanton, le plus jeune du lot, encore inexpérimenté mais désireux de faire au mieux.

Ces quatre hommes ont la charge d’un couloir de la mort presque dépeuplé.
Au début de l’histoire, ils sont trois détenus à attendre la fin inévitable.
Après l’exécution de Bitterbuck (Graham Greene), un nouveau prisonnier arrive, Wild Bill Wharton (Sam Rockwell), un élément pivot du film et directement instrumental à la révélation de la vérité.
Egalement un personnage parfaitement odieux, ses multiples frasques et punitions en conséquence donnent lieu à de petits moments d’humour parfaitement rendus.
Cependant, il n’y a rien de drôle à l’intérieur même de Bill qui paiera le prix fort de son arrogance.

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Vivoune
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MessageSujet: Re: La ligne verte   La ligne verte Icon_minitimeJeu 20 Mar - 21:43

Je ne connais pas à vrai dire et comme j'ai encore raté le fim ce soir, désolée.

Je vais devoir attendre pour le voir. Mais ca va se faire c'est sur car y'a longtemps qu'on veut se le regarder. Clin d'oeil
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Nataly
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MessageSujet: Re: La ligne verte   La ligne verte Icon_minitimeMar 25 Mar - 15:28

J'adOOORe ce que fait Stephen King donc vous ne serez pas étonné si je vous dit que j'adOORe ce film !
Superbement joué, émouvant au plus haut point, je pleure à chaque fois et même la bande annonce me fait des frissons !
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Lilinet
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MessageSujet: Re: La ligne verte   La ligne verte Icon_minitimeVen 1 Aoû - 0:04

Ce film est magnifique et très triste j'ai beaucoup pleuré!! Merci Pays des ténèbres! Clin d'oeil
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MessageSujet: Re: La ligne verte   La ligne verte Icon_minitime

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