Pour qui sourireUne jour se lève, un bébé naît et sourit.
La maman vers le papa, le bébé tendit.
C'est la fête des pères quel beau cadeau elle offrit !
Mais le sexe de l'enfant le papa vit...
« - C’est une fille, je la renie ! »
« - Une pisseuse, çà chiale tout le temps ! »
« - Je ne voulais pas de ce bébé avant ! »
La maman s’était bien posé la question auparavant
Puisqu’elle avait déjà tenté un avortement.
Mais l’avortement avorté,
Le bébé était bel et bien né.
Elle s’était dit que le papa l’accepterait.
Depuis lors, le bébé ne fit que pleurer.
A quoi bon rire et sourire,
Ne pas être aimer, quoi de pire ?
Ne pas être un enfant du désir,
Un seul vœu alors : mourir !
De sa mère abandonnée,
Par sa tante alors élevée.
Elle connut l’amour et la paix.
A nouveau, elle souriait.
Puis au monde un bébé arriva,
Le bébé que toujours sa tante rêva.
Du lit, la petite fille on changea.
Et de nouveau la petite fille pleura.
Elle grandit, triste, silencieuse, abandonnée,
N’avait pour réconfort, que des chansons chantées.
Un fardeau, elle pensait qu’elle était.
Un soir, elle pensa : « Si des pilules, j’avalais. »
Au matin, le jour se leva de nouveau pour elle.
Même la mort n’avait pas voulu d’elle.
C’est alors qu’elle se dit de manière solennelle.
Que tout pour elle ne serait plus que bagatelle.
Il ne sert à rien de pleurer sur son sort.
Il faut sourire et on s’en sort.
Depuis le rire est son fort.
Et elle défie même la mort.