Le QuébecCet article concerne la province canadienne.
Devise : Je me souviens Capitale : Québec
Plus grande ville : Montréal
Superficie : 1 542 056[1] km² (2e)
- Terre : 1 365 128 km²
- Eau : 176 928 km² (11,5%)
Population (2007)
- Totale : 7 719 993[2] hab. (2e)
- Densité : 4,96 hab./km² (5e)
Admission dans la Confédération (Provinces) ou Création (Territoires)
- Date : 1er juillet 1867
- Rang : 1e
Représentation au Parlement
- Sièges à la chambre des communes 75
- Sièges au sénat 24
Le Québec (API : /kebɛk/) est une province de l’est du Canada, bordée au nord par le Nunavut, à l’ouest par l’Ontario, au sud par les États-Unis d’Amérique et à l’est par les provinces du Nouveau-Brunswick, de l’Île-du-Prince-Édouard et de Terre-Neuve-et-Labrador.
Sa capitale est la ville de Québec et son agglomération principale est Montréal.
La Chambre des Communes du Parlement canadien et l’Assemblée nationale du Québec ont, chacune à leur façon, adopté une résolution déclarant que les Québécois forment une nation.
Le Québec est la province ayant le plus grand territoire (1 667 441 km2) et la deuxième plus importante population au Canada (7 719 993 habitants).
Au Québec, le droit commun, en matière de droit privé, est établi par le Code civil du Québec, d’inspiration française, tandis qu’ailleurs au Canada c’est le système de la common law qui est en vigueur.
Le français est la langue officielle du Québec.
Quelque 80 % des Québécois sont de langue maternelle française.
L’anglais est la langue maternelle de près de 8 % de la population ; malgré leur déclin démographique, 71 % des Anglo-Québécois se considèrent bilingues, c’est-à-dire qu’ils ont une maîtrise suffisante du français pour soutenir une conversation.
Quant aux allophones, ils comptent pour près de 12 % des Québécois ; la langue qu’ils utilisent le plus souvent à la maison est le français pour 51 % d’entre eux, 71 % pour ceux de moins longue date (depuis 1971).
On recense 159 905 Autochtones au Québec, soit 2,2 % de la population, dont 9 600 Inuits vivant au Nunavik (le Grand Nord québécois).
L’aérospatiale, les biotechnologies, l’industrie pharmaceutique, le génie-conseil, la métallurgie, les technologies de l’information et l’industrie culturelle sont parmi les secteurs clés de l’économie post-industrielle diversifiée du Québec moderne.
Étant donné leur grande disponibilité, les ressources naturelles demeurent un important facteur de création de richesse.
Étymologie du nom « Québec » À l’origine, le nom « Kebek » était employé par certains Amérindiens, soit les Algonquins, les Cris et les Micmacs.
Pour ceux-ci, sa signification était « là où le fleuve rétrécit ».
Aussi, le nom servait à désigner le rétrécissement du Saint-Laurent près de l’actuelle ville de Québec.
En 1632, le fondateur de cette ville, Samuel de Champlain, décrivit ainsi l’endroit : « (…) un détroit dans le fleuve, comme le disent les indiens (…) ».
Au fil du temps, le terme connut plusieurs orthographes : Qvebecq, Quebeck, Kébec et Kebbek.
Géographie du QuébecCarte du Québec en 2001 avant les Réorganisations municipales québécoises.Le Québec occupe une position dominante dans l’est du continent nord-américain. D’une superficie de 1 667 441 km2, le Québec pourrait contenir près de trois fois la France métropolitaine quatre fois l’Allemagne, ou cinq fois le Japon.
Du sud au nord, le Québec s’étend sur un peu plus de 17 degrés de latitude, et de l’est à l’ouest, sur plus de 22 degrés de longitude.
Il partage une frontière avec quatre États du nord-est des États-Unis – l’État de New York, le Vermont, le New Hampshire et le Maine – trois provinces canadiennes – Terre-Neuve et Labrador, le Nouveau-Brunswick et l’Ontario ; en plus d’une frontière maritime avec le territoire du Nunavut.
Vu de l’espace, le Québec se démarque par l’abondance de ses cours d’eau.
En effet, le Québec dispose d’une des plus importantes réserves d’eau douce du monde, qui occupe 12 % de sa superficie totale.
Il possède sur son territoire 3 % de l’eau douce renouvelable du globe, alors qu’il ne représente qu’un dixième de 1 % de la population.
Pas moins d’un demi-million de lacs – dont 30 d’une superficie supérieure à 250 km2 – et 4 500 rivières déversent leurs torrents dans l’Atlantique, par le golfe du Saint-Laurent, et dans l’océan Arctique, par les baies James, d’Hudson et d’Ungava.
Quatre saisons très contrastées se succèdent au Québec, dont un printemps doux et bref et un automne frais et coloré.
Les saisons les plus marquées restent l’été et l’hiver.
Les étés sont chauds et souvent très humides.
Les hivers sont froids, plutôt longs et neigeux, et très humides eux aussi.
Les températures varient énormément, pouvant atteindre les 35 °C en été, et descendre jusque sous la barre des -40 °C en hiver.
Ce climat et les conditions du sol sont propices à la croissance d’une forêt dense sur une grande partie du territoire.
On estime que la forêt québécoise s’étend sur 750 300 km2.
Au nord, cette forêt est composée de conifères comme le pin et l’épinette.
À ces deux essences, s’ajoutent graduellement le bouleau blanc, puis le bouleau jaune et d’autres feuillus, en se rapprochant du fleuve, vers le sud.
Le sud du Saint-Laurent possède une forêt mixte, composée d’essences comme l’érable, le bouleau jaune, le tilleul et le caryer cordiforme.
Si le Québec est vaste, il est néanmoins très faiblement peuplé (densité de 4,9 habitants par kilomètre carré) et la répartition de la population est très inégale.
Le nord du Québec est très peu peuplé alors que 80 % de la population québécoise vit près des rives du fleuve Saint-Laurent.
Ainsi, en 2006, pas moins de 1 873 971 personnes s’agglutinaient dans les 498 km2 de l’île de Montréal (pour une densité de 3 761,6 hab./km²).
En revanche, seulement 40 637 Québécois habitaient la région du Nord-du-Québec, qui compte pourtant pour 43 % du territoire.