Coati

Le Coati

Coati à queue annelée - Nasua nasua

Le coati (Nasua nasua) est un carnivore procyonidé du genre nasua du Nouveau Monde, qui vit essentiellement dans les forêts d'Amérique du Sud et dans la partie méridionale de l'Amérique centrale.

Description
C'est un animal diurne à régime omnivore (œufs de tortues, crabes, fourmis, insectes, crustacés, champignons, baies voire aussi des souris...), au corps mince recouvert d'un pelage touffu marron gris, au museau pointu terminé par une petite trompe mobile, à la queue longue et annelée.
Sa longueur varie de 80 à 140 cm, dont la moitié pour la queue.
Il pèse jusqu'à 12 kg.
Ses pattes sont terminées par de fortes griffes, capables de creuser le sol. Il se déplace aisément dans les arbres, et marche en posant complètement le pied à la manière d'un plantigrade.
Il est de la famille des ratons laveurs (Procyonidae), famille qui comprenait encore récemment les Pandas mais ces derniers ont été reclassés dans la famille des Ursidae.

Mode de vie
Le coati vit en bandes de 5 à 8 individus, parfois plus de dix, formées presque toujours uniquement de femelles et de jeunes mâles.
Les mâles à 2 ans sont exclus du clan, malgré la tendresse des femelles.(concrétisée par l'épouillage).
Les mâles adultes ont par conséquent un mode de vie sédentaire, solitaire et plutôt carnivore.
La période de gestation est de 77 jours. La femelle construit un nid dans un arbre, 4 semaines avant de mettre bas une portée de 2 à 6 petits, dont le poids avoisine les 150 g. Ces derniers restent dans le nid jusqu'à 6 semaines, lorsqu'ils ont triplé leur poids de naissance.


Coati dans le Parc National d'Iguaçu

Ce sont des animaux sympathiques, curieux et dociles.
D'où l'habitude en Amérique latine de les prendre comme mascottes.
Certains coatis sont, néanmoins, associables et peuvent faire preuve d'agressivité.
Ils ont survécu jusqu'à présent parce qu'ils dominent les animaux de leur taille, comme les iguanes et surtout les ratons laveurs, qui s'effacent à leur vue et leur laissent l'accès à l'eau.
Sinon, ils glissent leur long museau dans tous les trous susceptibles de contenir de la nourriture.
Alarmés, ils filent se cacher dans les fourrés ou les arbres.

Étymologie
Le mot coati est d'origine guaraníe, et signifie nez allongé (coá: nez, et tî: long ou allongé, rien à voir avec le chocolat...

Note
Le Coati des montagnes ou guache de páramo (Nasuella olivacea), qui vit dans les régions andines de l'Equateur, de la Colombie et du Venezuela, appartient à une autre genre assez proche, le Nasuella.
Il existe aussi le nasua narica.

Moi ils me font ni chaud ni froid ! Je ne les connaissais même pas.

Et là Vivi, il te fait toujours ni chaud, ni froid ?
Vois comme il te regarde avec des yeux tristes le pauvre, après ce que tu viens de dire...

Nataly a écrit:

Et là Vivi, il te fait toujours ni chaud, ni froid ?
Vois comme il te regarde avec des yeux tristes le pauvre, après ce que tu viens de dire...

C'est vrai qu'avec ce regard, je n'aurais pas d'autres choix que de le prendre dans mes bras pour le réconforter....

Ah je savais que tu finirais par craquer !

Oh Danielle! C'est trop mimi je ne sais pas où tu as trouvé l'image tu Coati qui regarde tristement mais elle est superbe!!
Je ne connais pas mais j'aime tous les animaux!

Lilinet a écrit:

Oh Danielle! C'est trop mimi je ne sais pas où tu as trouvé l'image tu Coati qui regarde tristement mais elle est superbe!!
Je ne connais pas mais j'aime tous les animaux!

M'enfin Lilinet, c'est pas Danielle, c'est moi qui ai posté !
Je parlé du coati, car en fait j'ai connu cet animal par hasard.
Dans le Sud-Ouest, on appelle les pains au chocolat des "Chocolatines" et Océane petit a fait un amalgame, quand elle voulait du chocolat, elle disait "coati" mélanger "chocolat" et "chocolatine".
J'avais trouvé le mot mignon, puis j'ai chercher sur le dico comme çà au hasard, constatant que "coati" existait !

Oh pardon Nataly !!!!!

Ah oui c'est original comment tu as trouvé le coati !

Donc tout ça c'est un peu grâce à Océane ! Océane !

Là je te taquine Nataly !

Elle est taquine, Lilinet, il faudra que je m'en souvienne...